« Père silence ! Ouvrez cette porte ! ! !
le père supérieur Mendozzha tambourina à la porte de la cellule de Silence. -je ne sais ce qui vous prends mais il est urgent que nous ayons une conversation tous les deux ! Ouvrez je vous l'ordonne ! » Le souffle court, le visage rougi et les yeux qui semblaient lui sortir de la tête le Père abbé s'échinait sur la poigné. La grande masse des autres moines, moinillons s'agitait à distance respectable du vénérable Père supérieur. Le scandale était grand dans cette illustre abbaye un moine refusant de se rendre aux vêpres et s'enfermant dans sa cellule ! ! ! Tout à coup un bruit de clef et le calme se fit. La porte s'ouvrit de manière franche. Dans la lumière qui jaillit dans le couloir une longue silhouette se découpa ! « Ah enfin ! Père Silence ! il était temps je … » commença le Père abbé « je m'en vais. » lui répondit Silence « vous partez ?… » La tension venait de s'envoler et tous retinrent leur souffle pendu aux lèvres de Silence. « Mon Père, mes Frères, il est un coin du monde qui réclame ma venue. Il est un coin de moi qui réclame l'aventure et qui ne me permets pas aujourd'hui de rester encore plus longtemps ici ! J'ai été pour vous pendant bien des années le Père soigneur et celui qui vous a fait cet élixir que nous dégustons ensemble le soir après notre frugal repas. J'ai été aussi pour vous un compagnon de prière, j'ai partagé votre vie contemplative. Oui, j'ai été heureux de passer toutes ses heures à partager l'amour de Dieu avec vous. Mais il est temps pour moi de remettre le baluchon sur l'épaule. Mes anciens compagnons d'armes du Clan Colymar m'ont demandé par la missive arrivée hier de les rejoindre. Je ne sais pourquoi mais en moi ils fondent un nouvel espoir ? Les années m'ont amené la sagesse et je suis sûr que j'ai de mes anciens combats de beaux restes. Peut être leur serais-je finalement utile ? Quoi qu'il en soit je vous demande d'excuser mon départ précipité mais c'est aussi dans la prière que j'ai vu l'urgence. J'ai été révélé ! Mes frères je vous aime mais je serais plus à ma place sur les terres de Britania que dans cette estimable abbaye. Je serais plus utile à notre foi en la portant au plus prêt de ceux qui en ont besoin. A vous je vous laisse la chance de vous rapprocher de Dieu à moi revient la tache de rapprocher Dieu des hommes. » Silence fit un pas dans le couloir c'est alors que tous virent du pan de sa longue robe de bure une étoile du matin émerger. Les fines lanières qui la rattaché à sa ceinture semblaient cousues de fil d'or, la poignée recouverte d'une peau doré tachetée de noir s'enroulait le long de son axe d'une coudé. L'arme se terminait par une boule de métal argenté aux piques acérées. Elle devait peser bien ses 5 livres et encouragé celui qui la regardait au respect et à la distance. Si cette vision impressionna les moines, les bottes de cuir, les brais qui dépassait sous la robe, l'armure légére que l'on devinait facilement ajusté au plus juste, finirent de convaincre l'assemblés qu'ils avait peut être mal connu leur vieil ami Silence. L'effet de force même tempéré par les cheveux poivre et sel et la tonsure, par les rides aux coins des yeux et les mains rendu moins sure par le passage des ans était bien présent. Le regard droit et le visage figé le Père Silence traversa la foule et quitta la docte assemblée sans un mot et sans un geste. Dans sa Barbe le Père supérieur jura et parti à son tour dans l'autre direction . Jerémy l'ami de toujours de Silence laissa échapper : « Hasta la vista Padre ! » |