Le souffle de ce vent d'Est glacial me réveilla difficilement…La terre semblait se dérober sous mes pieds tellement la douleur dont je souffrais était intense ; Mais celle ci n'était point physique, mais la conséquence de la vision atroce dont j'étais le témoin. Un cadavre complètement mutilé gisait sur le sol, une vision que je croyais à jamais disparu de mon quotidien depuis que j'avais survécu au cataclysme. Cette fois j'avais pris sans le vouloir la vie de ma femme Bodhy, elle qui avait survécu au cataclysme et a tant d'épreuves. L'envie de mettre fin a mes jours devenait de plus en plus forte ! Car je savais qu'Il m'avait fait accomplir cet acte de barbarie pour me rappeler que personne n'échappe à son destin ! Mon destin, une malédiction qui remonte à une période antérieur au cataclysme.
A cette époque, j'étais le fils de riches marchands d'une de ses grandes cités dont le nom est aujourd'hui oublié. Je coulais une vie paisible a l'abri dans mon université de médecine ou on m'enseigna l'art de sauver des vies. J'étais très doué, tellement doué que je me voyais confier les cas les plus critiques. Parmi tous mes patients il avait fallu que j'accepte de soigner ce noble excentrique qui vivait à l'abri des regards dans sa vaste demeure en dehors de la cité. Sur place, je fut rapidement charmé par le bon goût, le savoir-vivre et surtout la collection d'objets anciens que celui ci possédait. Particulièrement un objet dont je sentais se dégager une aura que je ne saurais définir mais je sentais que cet objet aurai du m'appartenir. C'était un coffret taillé dans l'ivoire, orné de rune ou l'on pouvais distinguer des démons et des archanges s'entredéchiré l'âme d'une personne, mais ce qui me charma le plus dans cet objet fut le fait que son propriétaire n'ait jamais pu l'ouvrir depuis son acquisition qui remontais à un demi-siècle. Détournant mon attention de l'objet, je mis en pratique mes connaissances afin de soigner mon ôte, ce que je fis avec rigueur et succès. Ebahis par la qualité de mes soins, celui ci, qui avait remarqué mon intérêt pour le coffret décida de me l'offrir en gage de reconnaissance. Jamais je n'était rentré aussi vite dans l'internat ou je passait mes nuits et c'est avec grande hâte que je me mis à étudier l'artefact sous toutes les coutures. Six mois durant j'ai essayé d'ouvrir cet objet en utilisant des méthodes que je découvris à l'intérieur de manuscrit empreinté a la bibliothèque de l'université dont le gardien était un vieil ami de mes parents mais sans succès. Puis une nuit, agacé par mes multiples échecs face à cet objet et a bout de nerfs je me jeta sur ma dague afin de forcer ce qui semblait être une fissure dans ce coffret qui ne possédait ni serrure ni ouverture, mais ma lame se brisa dans mes mains, déversant mon sang sur l'artefact. Ce qui allait suivre allait boulerser à jamais ma vie. A peine mon sang eut-il entré en contact avec le coffret qu'une voix se fit entendre à l'intérieur de celui ci : 'Toi qui as osé libérer celui qui a assassiné mon clan, je te maudis à jamais, puisses-tu connaître le tourment a jamais car a jamais ton destin est scellé au sien'. Mais ce n'était pas terminé car à peine la voix eut terminer sa phrase qu'une autre, bien plus sombre résonna dans mon crane 'Heureux de te rencontrer mon ami, nous allons devenir très proches toi et moi, nous allons tous partager et bientôt je serais le seul a jouir de ce corps Mouahahahahahahahaha'. Complètement désemparé, je perdis connaissance, ne me réveillant que le lendemain en fin d'après midi, J'était persuadé d'avoir été la victime d'hallucinations du a la douleur qu'avait engendré ma blessure et c'est tout naturellement que je repris ma vie quotidienne, tirant un trait sur cette expérience. Mais les nuits suivantes furent sans repos, et riches en cauchemars atroces ; Je mis un certain temps a comprendre qu'il ne s'agissait pas de cauchemars mais de fait réel, car mon ôte, ce monstre qui siégeait dans mon corps, volait la vie des victimes que je voyais en rêve a travers mon corps. Très rapidement je du me mettre à l'abri car les avis de recherche sur ma personne devenait fréquents. Rassemblant mes affaires et mes économies, je les confia à bodhy, ma fiancée que j'avais connu lors de ma première année d'étude de médecine et qui elle, avait gardé confiance en moi, se refusant de croire que l'homme qu'elle aimait puisse être un assassin. Nous devions nous retrouver le soir même aux portes de la ville mais la milice me pris avant que je puisse les atteindre, Je fus condamner à être emmurer vivants pour les atrocités que mon ôte avait commises. Deux jours après ma sentence, de grands troubles se firent entendre et ceux qui allait être la fin d'une civilisation allait être une délivrance pour moi, car lorsque le cataclysme pris place, mon ôte perdit la vie enfin je le croyais, car je sentais la souffrance dont il était victime et celle ci aurait terrassé le plus valeureux guerrier. Je sentais que la chance était de retour car quelle ne fut pas ma surprise lorsque Bodhy qui avait survécu vint me sortir de cette crypte immonde ou j'avais été emmuré. Quittant cette ville dévastée, main dans la main, Bodhy et moi nous marièrent dans une communauté de survivants dans l'Ouest. Quelques mois plus tard, je fut le plus heureux des hommes lorsqu'il fut évident qu'elle était enceinte de notre enfant…une joie éphémère car le soir même une migraine atroce me fit perdre connaissance. Cette journée je m'en souviens comme si c'était la veille car nous sommes ce jour maudit ! Soudain, alors que j'allais mettre fin a mes jours moi, l'assassin de ma femme et de mon enfant par la même occasion, une voix se fit entendre, sa voix, celle de bodhy 'Khy, tu n'es pas responsable, dans la mort je vois mon assassin et ce n'est pas toi, mon amour accomplis ta destinée…..' Des larmes pleins le visage, je me redressa empoignant le pendentif qui ornait le cou de Bodhy et pensant à ces dernières paroles. Elle avait raison, il me restait de nombreuses vies a sauver, et une vie a voler ! Oui je trouverai un moyen a travers le royaume d'anéantir l'entité qui avait pris la vie de ma famille et tant d'autres. Oui ! ! !Kalimsshar !Tu périras ! ! ! ! ! ! ! ! |