Actuellement je parcours la province ,quelque peu perdu , suite au chamboulement causé par le cathaclysme . Mais je suis sur d'arriver a faire en sorte que mes esperances soient . Tremblez , mecreants ! car je ne vous laisserai point gacher l'espoir du monde par vos machinations infames . Votre soif de pouvoir et de richesse pliera le genou devant la justesse de mon courroux . IL n'est pas dit qu' Ivanohé laissera tous ces bonnes gens en pature a vos noirs dessins .

Puissent les Dieux nous amener un suzerain digne de ce peuple et de ces espoirs,
Qu'ils fortifient mon bras lors des epreuves qui vont croisées ma route.
Fait par moi , en ce jour de renouveau ,

Ivanohé , garant des principes de la chevalerie

La nuit noire avec son cortege de vent et de neige s'engouffrait dans l'encadrement de la porte d'ou j'observais la salle de la taverne . Dans l'etablissement , plus un bruit. Les gens s'etaient retournés , et regardaient l'homme au col de sa cape tres haut relevé pour proteger son visage des assauts du vent glacial. Il est clair que l'aspect que je produisais etait des plus deroutant . Apres quelques secondes qui semblaient une etrenité aux quelques personnes presentent dans l'atmosphere chaleureuse de l'etablissement , je me dirigeais vers le comptoir sans me devetir et commandais de la voix grave d'une personne qui n'avait plus parlé depuis longtemps un repas chaud et une pinte de biere. Puis je m'installais pres de l'atre au pres duquel je me rechauffais les mains . Que c'etait bon ! Des jours que j'etais dans la neige et le froid et ce maudit blizzard qui ne voulait pas s'arreter. Le seul bruit que l'on entendait eté celui du craquement du bois dans les flammes. Les gens m'observaient , moi l'etranger qui venait de nul part . Depuis le cataclysme , je devais etre l'un des rares survivants qu'ils aient vu venir a eu dans ces sinistres contreforts de montagne . Enfin l'aubergiste m'amena la commande , je lui montrais la table la plus proche de feu de la main, il y posa mon repas . Je retirais enfin ma cape et l'apparition de mon armure d'acier ainsi que le fourreau contenant mon arme fit repartir les conversations a voix basses. Des murmures me venaient a l'oreille , "qui est ce ?", "d'ou vient il?" ,"que doit on faire ?".Je ne fit cas de rien et entamais mon repas avec entrain , voila bien des jours que je n'avais pas mangé a ma faim , et surtout , au coin d'un bon feu .

Lorsque j'eu fini ma derniere bouchée , l'aubergiste s'approcha de moi en tenant deux choppes. Il me demanda si il pouvait s'assoir a ma table pour discuter un peu . Pourquoi pas , il y avait si longtemps que je n'avais parlé a quelqu'un , peut etre qu'ils auraient quelques informations a m'apprendre sur le pourquoi de ce cataclysme . Je lui fis signe de la main de s'assoir en face de moi . Heureux , l'homme commença a me poser des questions auquelles celles des autres se melerent . D'une claque sonnore sur la table , je ramenais le silence dans la piece et au bout de quelques secondes d'attente je commençais le recit de ma vie , ça me ferait peut etre du bien de parler de moi a des inconnus comme certains le demandaient .

- << je suis le Chevalier Ivanohé , fils de Cedric de Rotherwood , je suis de ces gens que l'on croise toujours meme si l'on pense etre les seuls survivants , nous parcourons le monde pour realiser une quete au nom d'un roi ou une prophetie . Helas , la cour a disparu et avec elle l'utilité de ma tache .J'ai combattu pour mon suzerain pendant des années pour voir mes efforts en quelques instants reduits a neant .toutes ces années de guerre contre les monarques voisins avides de richesses et de puissance qui sans cesse deferlaient sur les frontieres des terres du royaume>>.

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Ici une bonne crise de rire les pris tous et moi aussi je me laissais aller a la rigolade , que ma pauvre mere la ou elle etait maintenant me pardonne, mais IxxI que c'etait bon apres tant de temps.

-<< A ma majorité , donc a quinze ans , je participais a l'elaboration du deuxieme mur d'enceinte de la citadelle de ma famille qui serait flanqué de douze tours . Ces années la developperent en moi un gout prononcé pour l'etablissement de camps fortifiés et j'appris l'art de reperer les faiblesses et les points forts d'une defense se qui me permis de me valoriser dans les affrontements auquels j'allais participer quelques années plus tard . >>

a ces mots le regard du pseudo aubergiste s'alluma , peut etre avait il dans l'idée de fortifier les quatres batisses car c'est vrai que nul mur ne les protégés des betes affamées de la foret qui les cernait.

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nous entendions la seul femme du groupe renifler larme a l'oeil

- << deux ans plus tard , je fus fait prisonnier lors d'une autre bataille , n'ayant point les deniers necessaire , mon frere m'ayant tourné le dos et le roi tout aussi mal loti que moi question finance , je passais mes journées chez notre gentil vainqueur a couper du bois et travailler comme un força sous les coups entrainants des fouets de ces sbires . Nous reussimes a nous enfuir apres dix mois de dur labeur a peu de frais pour le coquin . >>

Certain esquisserent un sourire en coin , mais je vis que cette situation ne devait point leur etre de trop inconnue .

-<< A peine arrivé de notre longue marchequi nous ramena dans les rangs qui etaient les notres dans les armées du roi qu'il nous renvoya jouer les bouchers dans une autre terrible melée . C'est ainsi que je passais quelques années dans la vie d'un autre a cause d'une perte de memoire du a un mechant coup de masse d'arme porté sur le casque . On me laissa pour mort sur le champ de bataille au milieu de milliers d'autres des deux camps reunis maintenant dans la meme cohorte des ames condamnés a subir la pesée pour les actes de leur vie. Ne sachant plus qui j'etais et grievement navré, je parcourus quinze lieu les yeux plongés dans un brouillard fait de fievre et de faiblesse avant de tomber inconscient devant la porte d'une demeure . La, une jeune femme pris soin de moi , fille du charpentier qui habitait la maison devant la quelle le destin m'avait poussé .Rebecca ... , elle su allumer un feu d'amour si brulant en moi que je l'epousais au bout d'un an. Elle n'etait qu 'amour et compassion , douceur et comprehension . Je vecu trois ans pendant lesquels ma vie fut celle d'un simple aide charpentier avec comme seul contrainte , aimer et travailler a aider mon beau pere , une vie de calme et de plenitude que fort souvant je regrette de ne plus en avoir que le souvenir et de voir celui ci s'étioler sous les assauts du temps .Tout allais au mieux dans le meilleur des mondes jusqu'a ce jour maudit ou une compagnie de routiers tomba sur le hameau ne laissant que cendres et desolations. A nouveau le sort ne voulait point me laisser en paix . Dans le combat qui s'en suivi je recouvrais le souvenir de mes jours passés et perdais dans le meme temps ma douce et bien veillante femme de trois fleches au coeur . Apres son enterrement , je partis reprendre ma place au pres de mon suzerain repectant ainsi le serment que j'avais fait voici bien des années au part avant, emmenant le saint homme qui m'avait offert son foyer et son coeur le faisant entrer dans le corps des maitres-artisants du roi pour qu'il ne connu plus le desoeuvrement et essaye d'attenuer sa peine au pres de gens de valeur .>>

La coquine qui accompagnait les cinq larrons de l'auberge pleurait a chaude larme a l'ecoute de cette partie du recit et me disait que c'etait la bien mauvaise fortune qui me suivait depuis bien des ans , un homme portant ciseaux a la ceinture s'installa a coté d'elle et la consola . Au moins , me dis je ,ces deux la ne s'ennuyeront point ce soir .

-<< pour finir , je partis peut de temps apres , avec mes trois meilleurs amis , pour une quete que le roi nous confia .Et c'est ainsi que, cinq ans plus tard , vous me voyez ici , devant vous, desoeuvré , sans plus de roi a honnorer ou de maisonnée a proteger , je ne sais meme plus si , hors mis nous , il y a encore un peuple a aider .>>

Chacun d'eux emis quelques grognements d'approbation , ne sachant point eux non plus se qu'il en etait dans les autres contrées du royaume .

L'aubergiste parla alors a sont tour et commença me raconter comment ses cinq compagnons et lui avaient decidé de s'installer dans ce hameau bien pourvu en reserves et bien caché dans les montagnes. Quand tout a coup la porte d'entrée vola en eclats , la femme du groupe qui passait devant pour aller chercher de nouveaux cruchons de bieres fut happé par un bras gigantesque par les cheveux et dans la seconde qui suivi fut decapité par un immense tranchoir. Pris par surprise , nos adversaires en profiterent pour penetrer dans la salle , les deux horribles trolls des glaces se jetant a la curée sur le corps de la pauvre fille . Les gens paniqués degainerent malgres tout , qui un couteau , qui des ciseaux , qui une hache et deciderent de defendre cherement leur vie . Ce fut bientot la cohue , un enchevetrement de chair et de metal , de hurlements et de rales . Je n'aurais jamais cru que deux paires de ciseaux pouvaient etre si meurtriers maniés comme ils l'etaient par l'energie du desespoir combiné a celle du chagrin de la perte d'une compagne. Au final les monstres tomberent mais des gens qui etaient la il ne restait que des morts et des agonisants . Mon arme c'etait brisé contre les cotes d'un des trolls , j'avais un bras cassé et une armure qui ne valait plus l'once d'une sueur pour la reparer. Je confectionnais une attelle pour mon bras et l'installais tant bien que mal apres avoir verifié que la cassure etait propre et bien en place , ensuite je cherchais si il y avait des gens que je pouvais essayer de sauver , mais bientot le dernier mourru apres m'avoir dit de partir vers le sud pour rallier britain ou peut etre je trouverais d'autres survivants. Quand j'eus enterré les morts , ce qui me pris trois jours a cause de ma blessure et du froid, je repartis a pied , ma monture ayant eté tué d'un coup masse sur le crane par l'un des trolls.