Comme beaucoup, il a le regard farouche de ceux qui ont du lutter pour survivre. Et comme eux, a chaque nouvelle rencontre, il est partagé entre l'espoir de pouvoir discuter avec l'un de ses semblables et en apprendre plus sur ce monde, et la crainte de tomber sur un charognard qui en profiterai pour le tuer et le détrousser. Néanmoins, Eorlagh veut rester confiant. Il sait que quelque part, au sein de ces terres désolées et ravagées par le cataclysme, lutte celle qu'il aime. Il ne peut en être autrement. Il sait au plus profond de lui même, que ce monde appartient aux survivants et qu'ils leur appartient de le rebatir. Parfois, le soir, au coin du feu, le poids de cette responsabilité l'accable. Mais chaque matin, il remercie les dieux et en particulier IxxI, d'avoir permis que l'humanité ait une nouvelle chance.